Claude barzotti

L'avenue des marronniers

Claude barzotti
Dans l'avenue des Marronniers, y'avait une chambre à louer,
La fenêtre s'ouvrait sur les toits, comme une loge à l'opéra.
On devinait facilement, que l'endroit n'était pas très grand
On aurait dit un pigeonnier, installé au pied du grenier.

Dans l'avenue des Marronniers, j'ai fini par te rencontrer
La chambre était grise et sévère mais c'était tout mon univers.
Le soleil faisait sur ta peau, des ombres à travers les carreaux
Le ciel dessinait sur ton dos, comme des toiles de Niro.

REFRAIN:
Je t'oublie pas, je t'oublie pas, je t'oublie pas, pense à moi.
Je n'ai pas oublié la chambre sous les toits, l'avenue des Marronniers
Ton regard lilas, je n'ai rien oublié, je ne t'oublierais pas, penses à moi.

Qu'importe où s'en allaient mes pas, tous mes chemins menaient vers toi
Je crois bien que je t'aimais trop, et dans la tête et dans la peau.
La propriétaire a vendu la vieille maison de l'avenue,
Toi tu as changé de cartier et d'amoureux et de crémier.

Moi j'étais celui que l'on jette, comme une vieille marionnette,
Pendant longtemps je t'ai cherché , je ne t'ai jamais retrouvé.
Dans l'autre chambre depuis peu, il y a d'autres amoureux,
Depuis j'évite de passer dans l'avenue des marronniers.

REFRAIN

Je t'oublie pas, je t'oublie pas, je t'oublie pas, penses à moi.
Je t'oublie pas, je t'oublie pas, je t'oublie pas, penses à moi.
Je t'oublie pas, je t'oublie pas, je t'oublie pas, penses à moi.

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