Artesia

Y ladi wen

Artesia
Les nuits de pleine lune, une forme livide
Rôde en ces lieux maudits, en chantant tristement
Elle cause la terreur de tous les habitants
Et leur fascination, car les cachots humides
De son sombre château, recèlent un trésor
Et quiconque s'en approche rencontrera la mort

A la tombée du jour, un homme téméraire
Passe le pont-levis et contemple l'enceinte
Guidé par d'envoûtantes mélopées centenaires
Qui semblaient autrefois pareilles à une plainte
Une frêle silhouette surgit de la muraille
Elle ne marche pas et glisse sur les dalles
Portant en diadème une couronne de corail
Et tenant dans sa main un jeune rameau d'aulne
Elle offre le trésor mais une fois seulement
Quand l'homme reviendra, elle ne sera plus là

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