Celeste

Un miroir pur qui te rend misérable

Celeste
Elles couraient dans les cours d'écoles
Et irradiaient nos rêves
D'un sourire impalpable
Elles partageaient leurs craintes et leurs peurs
Et s'abandonnaient
Adossées à leurs cartables
Insouciantes et adorables
Un miroir pur qui te rend misérable
Elles se réfugiaient dans leurs bras
Toutes penaudes mais effrayées car
On les a jetées
Contre un mur
Une à une comme des compagnons d'infortune
Où est passée la magie
Seraient-ce ces chevaliers qui cloués au lit
Nous dérobent et rossent
Nos enfants tant aimées et propagent
Cette torpeur aveuglée

C'était pourtant de l'or
C'était pourtant de l'or

C'était pourtant bien de l'or qui coulait
Au bout de leurs doigts
Mais c'est de l'encre qui gît dès lors
Au creux au fond de leurs reins
Mais c'est de l'or qui gît dès lors
Qui brille encore
Et c'est leur corps qui gît encore
Au fond au creux de cette marre.
C'était pourtant bien de l'or qui coulait
Au bout de leurs doigts
Mais c'est de l'encre qui gît dès lors
Au creux au fond de leurs reins
Mais c'est de l'or qui gît dès lors
Qui brille encore
Et c'est leur corps qui gît encore
Au fond au creux de cette marre.

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