Divine syndrome

Citadelle

Divine syndrome
Vertige des possibilités.
Je préfère les souffrances vestales.
La mort du progrès est un prix que j'suis prêt à payer.
Même si j'ai pas évolué,
Même si j'ai toujours aussi mal,
Je suis bien en sécurité.

Perdu face à la difficulté,
Je ferme les yeux sur le problème,
L'angoisse devant les méandres de ma propre complexité.
Même si rien n'a été réglé,
Même l'ignorance pèse tout de même,
Je finirai bien par oublier.

Ainsi je l'ai vu se bâtir,
Inconscient système structural,
Réconfortante stabilité.
Et la faiblesse m'a fait construire
Les splendeurs architecturales
D'une perverse rationalité.

Pour pallier à l'insupportable,
Citadelle maintenant édifiée
Fera l'écho d'une propagande.
Convention d'une corruption stable
Qui gracieusement pourra dévier
C'qu'on veut pas qu'la raison entende.

Cloîtré au milieu des remparts,
Je vois dehors par une meurtrière.
J'attends qu' on m'arrache à mon sort,
Dans ma citadelle aux fourbes lumières.

Puissants mécanismes projecteurs
M'élèvent par des preuves fabriquées
Au piédestal de la victime.
Je lègue le blâme accusateur
Aux débiles qui vont l'accepter,
Et l'incohérence s'envenime.

Moi j'ai assez porté ma croix,
Le confort laisse un goût amer
Sur les lèvres qui embrassent leur sort.
Puisses-tu te voir enfin en moi,
Puisses-tu comprendre toute ta misère.
Moi j'ai envie de voir c'qu'y a dehors.

Cloîtré au milieu des remparts,
Je vois dehors par une meurtrière.
J'attends qu'on m'arrache à mon sort,
Dans ma citadelle aux fourbes lumières.

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